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J’habite les rêves, par nature, et lorsque je suis venu dans ceux de Marie-Claude, je les connaissais avant qu’ils ne se révèlent sur ses toiles.                    .
Lorsque l’on visite un univers, un pays, un être, il y a les sensations que l’on en garde, et pour préserver cette empreinte, on rapporte des choix, sous forme de photos, objets, souvenirs, parfums, couleurs, sons....
 
Parce que l’on a envie de partager, au retour, avec des gens que l’on aime, ce que nous avons découvert. 

Je pense que c’est ce que fait Marie-Claude, elle voyage entre rêves et réalité, elle trace cet univers, elle le pose  sur papiers, toiles, sculptures, par l’écriture, la peinture ou le gypse...

Elle dit que c’est toujours en deçà de ce qu’elle a vu, car la matière dans la réalité est constamment en résistance, mais elle s’applique à raconter pour l’offrir au regard.

Elle ramasse sur cette plage du réel, le bois flotté des images , roulé dans les flots de l’imaginaire. En fonction des temps et des lieux qu’elle visite, elle conte et entre souvent  “en séquence”.

Définir ces séquences serait difficile,
mais je prends ce risque

.Il y a eu des tableaux peints en parallèle avec une écriture poétique.

Vinrent  des séries timides, les “sept”,  “le temps” - 5 toiles, “retourné” recto verso de 18 toiles qui en formaient 18x18 soit 324 tableaux possibles.

Il y a eu aussi, et il y a encore en fonction des circonstances, les “percouleurs”, ces tableaux peints au rythme de la percussion, en temps réel, en temps rêvé plutôt, car pendant que le percussionniste complice frappe, le corps en mouvance rapporte les images de ces univers vus de loin, presque des abstractions, mais seulement presque.
 
Ensuite sont venus “les liens du Tout”, des toiles qui sont  autant de portes ouvertes vers le réel à des personnages en quête de plus de vie, reliés par ces liens.

Il y a pour ce moment les “ reprisés”, nés d’un mot, avec la phrase de l’Ecclésiaste : “Il est un temps pour déchirer et un temps pour coudre”, parfois rapiécée, la vie nous enveloppe, et l’humour peut être au rendez vous.

Il y a le “Musée d’Archéologie future” : sculptures, retours de fouille d’un temps qui n’existe pas encore, textes, livre de correspondance entre l’archéologue et la femme d’un autre temps , objet de ses recherches, (voir elle est lui ou lui est-elle?), illustrations sépia de cette civilisation, autant de morceaux d’une histoire à s’inventer.
Ne nous y trompons pas, on pourrait croire ces réalisations différentes, mais ce qui frappe le plus aux yeux de celui qui observe, c’est leur cohérence, c’est bien un seul et même univers qui est écrit.


J’ai pu me rendre compte que pour Marie-Claude, figuration ou abstraction ne sont guère qu’un “point de vue”.L’infiniment grand et l’infiniment petit peuvent paraître abstraits, alors qu’ils figurent un réel dans une autre dimension, et ce qui paraît “figuré” peut s’abstraire d’un réel existant...

En ce qui me concerne, je fais mienne la phrase qu’elle sourit régulièrement : Seul le rêve est réel.
Elle chemine donc entre ces voies non tracées et vous invite à les partager.


Anthelme Veuret
article pour les “Chroniques d’Ici”
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